Le premier aqueduc qui alimenta Paris en eau (appelée Lutèce à l'époque) fut construit par les Romains. Ses sources se trouvaient 16 Km plus au sud et approvisionnaient sans doute les thermes de Cluny dans le V^ème arrondissement. Il fut abandonné à la chute de Rome (vers 476 après J.C.), le manque d'entretien et la réutilisation des pierres entraîna sa quasi-disparition.

Il faut attendre le début du deuxième millénaire pour qu'un nouveau système d'adduction d'eau soit construit, par des moines et des Templiers cette fois. Ses sources se trouvaient au nord-est de Paris, sur les collines de Belleville et du Pré Saint-Gervais, c'est pourquoi elles furent appelées les Sources du Nord. Au XVII^ème siècle, un nouvel aqueduc fut bâti à l'initiative de Marie de Médicis, il permit l'approvisionnement du sud de Paris et son tracé suivait en partie celui de l'ancien aqueduc romain. D'autres furent construits encore plus tard, au XIX^ème et XX^ème siècle, notamment un qui acheminait l'eau d'une rivière située plus de 100 Km à l'est de Paris, l'aqueduc de la Dhuis.

L'un des principaux intérêts de ces aqueducs est qu'ils sont équipés de « regards » situés dans Paris intra-muros ou sa proche banlieue. Les regards sont des constructions de surface, plus ou moins grandes, permettant de contrôler la quantité et la qualité des eaux acheminées par ces conduits.

Aqueducs du canal de l'Ourcq
Aqueducs des Sources du Nord
Aqueduc de l'Avre        Aqueduc de la Dhuis
Aqueduc Médicis
Aqueduc gallo-romain
Aqueducs du réservoir Montsouris