LES CATACOMBES

 

Introduction :

Pour commencer, intéressons-nous à la définition du terme « catacombes ». Tout d'abord ce ne sont pas des égouts, ils sont situés plus profonds (entre 15 et 30 m sous la surface) et ne servent pas à évacuer les eaux usées ni à amener de l'eau propre.

Les catacombes de Paris sont avant tout d'anciennes carrières de pierres qui ont servi à la construction de monuments et d'habitations dans Paris et aux alentours (notamment la cathédrale Notre-Dame et le Louvre). On les a surnommées ainsi car à partir de 1786 des ossements provenant de cimetières y ont été transférés. Le terme même de « catacombes » est impropre car celui-ci définit normalement des endroits souterrains où des cadavres ont été entreposés directement après la mort comme c'est le cas à Rome ou à Syracuse. Théoriquement on devrait plutôt parler d' « ossuaires ».

De plus, les lieux où ont été déposés des ossements ne représentent qu'un infime pourcentage de la longueur totale de ces carrières. Ce terme a donc été choisi pour donner un aspect lugubre et mystérieux à l'endroit.

 

Histoire :

Ce sont les Romains qui ont été les premiers à extraire de la roche du sous-sol parisien afin de construire les bâtiments de Lutèce. C'est sous la montagne Sainte-Geneviève dans l'actuel Vème arrondissement que cela a commencé, puis ça s'est étendu.

Au sud de Paris (rive gauche, XIIème , XVIème et dans certaines villes voisines du 92 et 94), on prélevait du calcaire, cette roche très blanche formée au fond des mers à partir de la décomposition de coquillages et de squelettes d'animaux marins. Ce matériau, totalement adapté à la construction, était tellement caractéristique qu'on l'a appelé calcaire lutétien ou calcaire grossier.

Au nord de la capitale (XVIIIème , XIXème , XXème et 93), on extrayait du gypse « ludien » qui sert à faire du plâtre. Le gypse se forme après évaporation progressive d'une mer capturée dans un bassin (lagune).

Les carrières étaient d'abord à ciel ouvert. Au court du Moyen-Age les procédés d'extraction vont s'améliorer, elles deviennent souterraines et on utilise des machines ou des animaux (bœufs, chevaux…). Mais la croissance de Paris est telle que des quartiers se construisent au-dessus d'anciennes carrières qui se trouvaient autrefois à la périphérie. En 1774, une partie de la rue d'Enfer, actuelle avenue Denfert-Rochereau (XIVème), s'effondre. Face aux craintes des Parisiens, les autorités royales réagissent en créant l'Inspection des Carrières dont le but sera d'étudier, cartographier, surveiller et surtout de consolider les vides souterrains.

C'est 2 ans après la catastrophe que commencèrent les travaux de solidification, dans la carrières des Capucins ▼. En 1777, Charles-Axel Guillaumot ▼ fut le premier à être nommé Inspecteur Général des Carrières ; une vingtaine de personnes lui succèderont jusqu'en 1909 avec de nombreuses rivalités. A partir de 1785 on trouva une nouvelle utilité à ces anciennes carrières : à cette époque les cimetières de la capitale sont partiellement à ciel ouvert et provoquent mauvaises odeurs et épidémies. Des processions nocturnes déplacèrent donc les ossements de millions de Parisiens sous terre jusqu'en 1814. C'est le deuxième plus célèbre Inspecteur Général, Louis-Etienne Héricart de Thury ▼, qui organisa la disposition des crânes et des os. Il sera le premier à désigner les anciennes carrières par le terme « catacombes ».

Par la suite, les carrières deviendront le lieu d'études scientifiques, de trafics pour échapper à l'octroi, de combats (la Commune de 1871), d'abri anti-aérien (2ème Guerre Mondiale) mais aussi de visites pour curieux à la recherche de sensations. Quelques chefs d'Etat y seront invités : Charles X, François Ier d'Autriche, Napoléon III, Oscar II de Suède, le Chancelier allemand Bismarck…

En 1955, un arrêté préfectoral interdit officiellement l'accès aux catacombes. Peu à peu, la quasi-totalité des 300 puits d'accès est fermée et une police spéciale est créée pour traquer les contrevenants. Aujourd'hui seuls quelques rares secteurs sont accessibles légalement mais cela n'empêche pas plusieurs milliers de mordus de parcourir les carrières chaque année.

 

Les réseaux :

Il existe plusieurs réseaux de carrières sous Paris, on a estimé à la fin du XIXème siècle que mis bout à bout il y aurait 300 Km de galeries plus ou moins aménagées. La majorité est interdite au public principalement à cause des risques d'éboulements. En effet, l'un des objectifs de ces galeries était de surveiller le plafond des carrières (le « ciel ») de manière à prévenir les effondrements. C'est pour ça qu'on parle parfois de « galeries d'inspection ».

Le plus grand de tous ces autres réseaux se nomme le Grand Réseau Sud (GRS), il s'étend sous presque tout le XIVème arrondissement et un peu sous le Vème, VIème et XVème. A lui seul il fait à peu près un tiers de la longueur totale des carrières soit 100 Km ce qui en fait un souterrain exceptionnel. Il est interdit au public et la quasi-totalité des puits d'accès a été scellée.

Cependant, certaines parties sont visitables, c'est le cas des catacombes de Paris dites « officielles », appelées aussi ossuaire municipal, dont l'entrée est payante et se trouve près de la place Denfert-Rochereau (XIVème). On peut y admirer légalement depuis 1983 des milliers d'os et de crânes empilés avec des inscriptions telles que « Arrête ! C'est ici l'empire de la mort ». Au total ce sont près de 6 millions de squelettes qui y sont entreposés soit plus du double de la population actuelle de Paris. Ce souterrain fait environ 1,8 Km. Il y reposerait les ossements de Charles Perrault, Rabelais, Danton, Robespierre, Colbert, Molière (même si officiellement les restes de ce dernier ont été transférés au cimetière du Père Lachaise, XXème) et d'autres.
On peut aussi y voir le Bain de pieds des Carriers et les sculptures de Décure ▼. Ces oeuvres sont par ailleurs situées à proximité de la carrière (du chemin) de Port-Mahon, une carrière médiévale extrêmement bien conservée menacée par un projet immobilier dans la ferme de Montsouris.

Contact : 1, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy 75014 Paris - 01 43 22 47 63


crédits : Gaspard Duval


Une autre petite section du GRS (1,2 Km), appelée la carrière médiévale des Capucins, située sous l'hôpital Cochin (XIVème) a été confiée à une association, la SEADACC (Société d'Etude et d'Aménagement Des Anciennes Carrières des Capucins). Ses missions sont l'entretien et l'étude du site comme son nom l'indique mais elle organise aussi occasionnellement des visites de groupe.

Contact : 27, rue du faubourg Saint Jacques 75014 Paris association@seadacc.com

Les autres réseaux sous Paris sont plus petits. Il en existe un sous le XIIIème (25 Km), un autre sous le XVème , sous le XVIème (7 Km), sous le Bois de Vincennes (XIIème) et sous le Jardin des Plantes (Vème) entre autres. C'est dans ce dernier qu'Armand Viré (1869-1851), le père de la biospéléologie, a installé son laboratoire.

Enfin au nord de Paris, il existe quelques rares restes de carrières de gypse. C'est une roche plus propice aux éboulements c'est pourquoi elles ont été foudroyées (dynamitées) et effondrées. On peut voir l'entrée de l'une d'entre elles dans le parc des Buttes Chaumont (XIXème), au sud du lac près du pont des Suicidés. Une autre entrée se trouvait rue Ronsard (XVIIIème), donnant accès aux carrières de Montmartre. Georges Cuvier (1769-1833), le père de la paléontogie moderne, y découvrit d'ailleurs plusieurs squelettes d'animaux fossilisés.

 

Quelques lieux remarquables du GRS :

* La plage : située sous la rue du Père Corentin (XIVème), c'est sans doute le lieu le plus célèbre des catas. Il est connu pour ses nombreuses soirées et surtout pour ses fresques, notamment pour sa reproduction sur environ 4 m de large de l'estampe d'Hokusai « La Grande Vague de Kanagawa ».

* La fontaine des Chartreux : construite en 1819 sous la rue Michelet (VIème), ce ne sont pas des religieux qui l'ont faite mais l'IGC (Inspection Générale des Carrières). Elle servait à mesurer le niveau des nappes phréatiques et à réhydrater les ouvriers.

* La galerie des promos : depuis les années 80, les étudiants de l'Ecole des Mines descendent chaque année (promotion) pour réaliser une fresque sous la rue de la Tombe-Issoire (XIVème). Une marraine, généralement une actrice ou une chanteuse, y est mentionnée ainsi que les auteurs de la peinture. Il existe une tolérance de l'Administration pour que ces étudiants puissent y aller.

* La salle Z : grande salle située dans le sous-réseau des souterrains de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce (Vème), elle est réputée pour ses concerts et ses teufs. Elle doit son nom à l'organisation d'extrême-droite des années 30, la Cagoule, qui se réunissait dans les catas et qui désignait chaque salle par une lettre. Le sous-sol du « Védèj' » est par ailleurs considéré comme zone militaire donc les sanctions peuvent être plus importantes.

* La tombe de Philibert Aspairt : lieu de « pèlerinage » des cataphiles sous la rue Henri Barbusse (Vème), cf. plus bas ▼.

* Le bunker allemand : aménagé pendant la 2ème Guerre Mondiale sous le lycée Montaigne (VIème), ce fut le QG souterrain de l'armée nazie. On peut encore y lire des inscriptions en allemand telles que « Rauchen verboten » (Interdit de fumer). Une salle à proximité (sous la faculté de Pharmacie) fut surnommée l'Anschluss (rattachement) par extension.

* Le cabinet minéralogique Gambier-Major : le « cabi » a été construit en 1811 sous la rue du Faubourg Saint-Jacques (XIVème), c'est un lieu où l'on explosait les différentes roches du sous-sol parisien. Il y avait d'autres cabinets minéralogiques mais la plupart a été détruite.

* L'ossuaire Montparnasse : il est possible de voir des ossements ailleurs qu'à l'ossuaire « officiel », sous le cimetière du Montparnasse (XIVème), mais la plupart des crânes y ont été volés au fil des ans. L'accès peut potentiellement y être puni plus sévèrement car considéré comme violation de sépulture.

 

Quelques autres sites du GRS non reliés :

* L'abri FFI : situé sous le square Claude-Nicolas Ledoux (XIVème), face à l'entrée des catacombes officielles, il fut construit en 1938 pour être un abri anti-aérien. En août 1944, le résistant Henri "Rol" Tanguy (1908-2002) et son état-major des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) s'y installèrent pour organiser la libération de Paris, initiés aux carrières par des internes de l'hôpital Sainte-Anne (XIVème), René Suttel (1912-1981) et Jean Talairach (1911-2007). Aujourd'hui c'est un laboratoire d'essai des matériaux.

* Les souterrains de l'Ecole des Mines : cette école d'ingénieurs située boulevard Saint-Michel (VIème) possède ses propres souterrains où elle entrepose notamment ses archives.

* Les souterrains de l'Observatoire : sous l'Observatoire de Paris, avenue de l'Observatoire (XIVème), se trouvent des caves utilisées pour des expériences scientifiques.

 

Le cataphile :

Le terme « cataphile » est le nom par lequel se désignent les promeneurs passionnés de ses souterrains. Les raisons qui poussent des jeunes et des moins jeunes à descendre sous la Ville Lumière sont multiples et généralement plusieurs d'entre elles sont à l'origine de ces ballades interdites : intérêt pour l'histoire de Paris ou la géologie, aventure, défi sportif, fête, expression artistique, frissons ou encore ésotérisme. Certaines personnes sont réellement amoureuses du lieu, elles l'étudient, le nettoient voire reconstruisent des salles, tandis que d'autres descendent pour dégrader ou taguer ; cependant toutes sont considérées comme cataphiles. Celles qui descendent pour la première fois sont qualifiées de « touristes ».

Avant de descendre, un cataphile doit préparer son équipement. Tout d'abord il lui faut de la lumière, le noir y est absolu (comme le silence si vous êtes seuls) c'est pourquoi il faut prévoir une lampe de poche, une « acèt' » (lampe à acétylène ou lampe à carbure) ou une « catalampe » (canette en aluminium ouverte avec une chandelle à l'intérieur). Les bougies sont fortement appréciées car leur lumière est circulaire et plus agréable qu'une lampe de poche quand on s'arrête dans une salle.

Quelques acèt' :

Ensuite, il est préférable d'avoir des bottes, voire des cuissardes car à certains endroits l'eau peut monter jusqu'à 80 cm. Le niveau est relativement stable toute l'année car l'infiltration est très longue depuis la surface. Il n'est pas nécessaire par contre d'avoir trop de vêtements : la température y est hiver comme été d'environ 13° et la marche donne chaud. Le K-way y est même déconseillé car le taux d'humidité est très élevé.

Le téléphone portable n'est pas utile non plus (à part comme lampe de secours) car on ne capte pas. Bien évidemment TV et radio ne passent pas non plus. Pour communiquer le cataphile se sert plutôt de « catatracts », ce sont des flyers généralement photocopiés qui ont différentes utilités : annonces de soirées, dessins, blagues, projets ou tout ça en même temps. Ils peuvent être donnés de la main à la main mais le plus souvent on les glisse dans des fentes pour que d'autres les trouvent plus tard. Ces tracts sont l'uns des moyens privilégiés pour se faire connaître en-dessous, on les signe avec son pseudo (ou « catalias » comme je l'appelle). Ceux qui descendent très souvent et arrivent à faire parler d'eux (en bien ou en mal) peuvent être considérés comme des « catastars ».

Des sacs plastiques sont indispensables pour ramener ses déchets si on compte descendre avec de la nourriture ou de la boisson. En effet, la plupart des cataphiles insistent pour que l'endroit reste propre car il n'y a évidemment pas de service de collecte des ordures. De temps à autre néanmoins s'organisent des « catacleans » où un groupe de personnes motivées se charge de ressortir les ordures laissées par les promeneurs moins soigneux. Contrairement à ce qu'on pourrait croire les catas sont relativement propres (même si quand on ressort on est couvert de calcaire et de remblais) car les égouts sont plus hauts et ne communiquent pas avec. L'absence de lumière, donc de plantes, fait qu'il n'y a presque pas d'animaux. Normalement, vous ne croiserez donc pas de rats, seuls quelques moucherons, des petites crevettes qui vivent sans lumière et des chiens accompagnant leur maître sont présents. Côté « flore », elle est limitée à quelques rares champignons, d'ailleurs les champignons de Paris étaient autrefois cultivés dans ces carrières.

Pour se repérer dans ce dédalle, il y a plusieurs solutions. Les habitués descendent généralement sans plan, mais il peut être pratique d'emmener une boussole. Pour s'aider, il subsiste quelques plaques avec le nom de la rue au-dessus (généralement les galeries suivent les rues en surface) ; il y a aussi des « fils d'Ariane » tracés au plafond ou encore des graffiti plus ou moins codés, plus ou moins erronés, qui peuvent indiquer une direction.

Il est conseillé d'emporter avec soi ses papiers d'identité car en cas de contrôle par la police elle peut vous les demander avant de vous sortir. Plus tard il y aura un jugement et vous recevrez un Procès Verbal à payer (généralement 35 ou 60 €). C'est une unité spéciale de la Police Nationale qui est chargée de cette mission, son objectif réel n'est pas que plus personne ne descende dans les catacombes mais plutôt de limiter le phénomène et de surveiller qu'il n'y ait pas de bandes organisées qui s'y constituent. Ils verbalisent quelques centaines de personnes par an.

Quelques objets supplémentaires peuvent être emmenés : couteau suisse si on compte manger, mouchoirs en papier (pour les filles principalement car il n'y a pas de toilettes) et surtout des bouteilles d'eau pour se réhydrater.

Enfin, d'autres accessoires peuvent compléter l'équipement du cataphile suivant ses motivations : fumigènes, pétards explosifs, sono portative, instrument de musique…

 

Personnalités :

Cinq noms reviennent fréquemment dans les conversations de cataphiles :


* Charles-Axel Guillaumot  (1730-1807) : c'est le premier Inspecteur Général des Carrières de 1777 à 1791 puis de 1795 à 1807. Il commença dès 1777 les consolidations des carrières sous Paris. Il est identifié par la lettre G sur les murs des catacombes.


crédits : dead-cities.org


* Louis-Etienne Héricart de Thury  (1776-1854) : diplômé de l'Ecole des Mines, c'est le deuxième plus célèbre Inspecteur Général des Carrières. Il le restera de 1809 à 1831 et poursuivit les travaux de Guillaumot. On lui doit le livre « Description des Catacombes de Paris » (1815). Il est identifié par le monogramme HT sur les murs des catacombes.


crédits : catacombes.info


* Philibert Aspairt  (1732 ?-1793) : Philibert est un personnage dont l'histoire et même l'existence restent sujet à controverse. D'après la légende c'était le portier de l'hôpital du Val-de-Grâce (Vème). Le 3 novembre 1793 (quelques mois après la reconversion de cette ancienne abbaye royale) il descendit dans les carrières certainement pour faucher des bouteilles de chartreuse dans la cave du couvent des Chartreux situé au niveau de l'actuelle Ecole des Mines, boulevard St Michel (VIème). Il se perdit et ne remonta jamais. On retrouva son corps, que l'on identifia grâce à un trousseau de clés, le 30 avril 1804 soit 11 ans plus tard ; ce jour est devenu la date la plus importante des cataphiles. Philibert fut enterré sur place et une stèle lui rend hommage ; il est depuis considéré comme le premier cataphile. Certains s'avance à dire que ce serait un des Inspecteurs Généraux qui aurait créé ce mythe et serait enterré à sa place.


crédits : Rémi Villalongue, wikipedia.fr


* Antoine Décure dit Beauséjour (vers 1730-vers 1790) : il s'engagea comme soldat du cardinal de Richelieu en 1756. Réformé, il entra au service de l'IGC en 1777 ; jusqu'en 1782 il occupa ses pauses à sculpter sous terre des vues de Port-Mahon (situé sur l'île de Minorque dans les Baléares) où les Français remportèrent une bataille navale sur les Anglais. Il mourut au cours d'un éboulement pendant qu'il taillait un escalier menant à ses sculptures.


crédits : Gaspard Duval

* Commandant Jean-Claude Saratte (vers 1940-Aujourd'hui) : c'est le fondateur et directeur jusqu'en 1999 de l'ERIC (Equipe de Recherche et d'Intervention en Carrières), c'était donc le chef des « cataflics », aujourd'hui retraité. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il était apprécié de la plupart des cataphiles pour sa tolérance et son côté préventif. On a pu l'apercevoir dans de nombreux reportages TV et dans la presse.


crédits : ruedeslumieres.morkitu.org

 

Les catacombes dans l'Art :

Il existe de nombreuses références des catacombes de Paris dans la littérature, le cinéma ou encore la Bande Dessinée.

Au cinéma, les films les plus importants sont :

« Les Gaspards » réalisé en 1974 par Pierre Tchernia avec Philippe Noiret, Michel Serrault et Michel Galabru (co-scénariste : René Goscinny).
Le film raconte l'histoire d'un libraire (Serrault) qui recherche sa fille capturée par une société secrète cachée dans les catacombes luttant contre des projets de démolition des souterrains.
On peut noter que Pierre Tchernia avait déjà emmené les 2 Michel dans les catacombes (officielles cette fois) dans « Le Viager » (1972).


© Les Films de la Seine

« Catacombes » (Catacombs) réalisé en 2005 par David Elliot et Tomm Cocker avec Pink.
C'est l'histoire d'une touriste américaine qui perd le groupe qui la guidait dans les catacombes.
Il existe par ailleurs un autre film qui s'appelle aussi « Catacombes » (As Above, So Below en VO) réalisé par John Erick Dowdle qui lui est sorti en 2014.


© Lionsgate - Twisted Pictures

« Cartouche » réalisé en 1962 par Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo et Claudia Cardinale.
On peut y voir le voleur Cartouche (Belmondo) se réfugier avec sa bande dans les catas.
Ce bandit a réellement existé (1693-1721) et ses ossements reposeraient dans les catacombes officielles.


© Studio Canal

En téléfilm cette fois, il y a « Bleu Catacombes » de Charlotte Brandström, un thriller adapté du livre de Gilda Piersanti avec Patrick Chesnais (2014).


© Astharté et Cie

Dans la Bande Dessinée, l'album qui traite le plus de ce sujet est « L'Affaire du Collier » de la série Blake et Mortimer créée par Edgar P. Jacob (1967).
Les 2 compères y poursuivent dans les catacombes les voleurs d'un collier de Marie-Antoinette.


© Editions Blake et Mortimer

La BD « Gothic Girl » de Sophie Tessier et Ricardo Manhaes (2007) évoque aussi les catas :


© Editions Jungle

 

Liens, li1, links, linx...

- Bon site sur les catas : geos1777.free.fr
- Livres d'en-dessous : www.acp-asso.org
- Des belles photos : ruedeslumieres.morkitu.org
- Autre bon site sur les catacombes : www.explographies.com
- Association de la carrière des Capucins : www.seadacc.com
- Collectif de Port-Mahon (sauvegarde du site) : collectifportmahon.blogspirit.com
- Association OCRA (Organisation pour la Connaissance et la Restauration d'Au-dessoubs-terre) : www.ocra.org